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Les pièces détachées

La liste des composants

  • VIA EPIA EN15000, C7 1,5GHz
  • 1Go de RAM (DDR2-533)
  • Xenarc 700TSV
  • Alimentation PicoPSU 60W DC-DC
  • Une clé USB Wifi
  • Une clé USB 2Go Sony microVault
  • Une clé USB Bluetooth
  • Un émetteur FM (sur jack audio)
  • Un bouton Bulgin pour power
  • 2 mini-néons UV de 11cm
  • Des LED et autres peintures

Pour ajouter un petit détail, la documentation de l'alimentation PicoPSU précise que les disques durs 3,5" ainsi que les lecteurs CD/DVD de 5,25" prennent trop de courant sur le 12V. Effectivement mes vieux lecteurs font rebooter la carte dès que j'y insère un CD et qu'ils essaient de le faire tourner.
Il faut donc se résoudre à utiliser un slimCD (qui utilise seulement le 5V). Ceci dit, je ne pense pas pour l'instant ajouter de lecteur CD/DVD, même si les dimensions d'un tel lecteur (de l'ordre de 128 x 129 x 10 mm) ne dépassent pas de mon boitier...

Les prises arrières

Le démarrage se faisant sur clé USB, les données étant stockées sur clé USB, l'écran tactile remplaçant tout clavier/souris et le réseau étant lui aussi une clé USB, ne pouvons-nous pas condamner l'utilisation des ports arrières ('back panel') et ainsi réduire sensiblement la taille de notre boitier en nous limitant aux seuls 17 x 17cm ?

Eh bien voilà l'ennui : l'affichage, traditionnellement connecté par port VGA (ou HD15). Or ce port, uniquement présent à l'arrière de la carte, reçoit des câbles dont la prise bleue 'classique' mesure 4cm de long ! Quel gâchis !
La première idée triviale est de profiter du port LVDS/TTL/DVI de la carte mère. Après tout, on parle toujours d'affichage ! Ce port regroupe 2 technologies :

  • le DVI (Digital Visual Interface) connaît trois déclinaisons : le DVI-A (pour analogique), le DVI-D (digital, c'est-à-dire numérique) et le DVI-I (pour integrated, aliant l'analogique et le numérique).
    En bref, il faut enficher un module optionnel (nommé DVI-03 80 broches) sur la carte mère, puis connecter un câble pour obtenir une prise femelle DVI, comme le montre cette photo. Et là, c'est le drame : en comparant les schemas de prise mâle avec la photo du câble, il semblerait bien que la connectique soit du DVI-D Dual Link. Or, l'écran tactile (Xenarc 700TSV) ne prend que de l'analogique en entrée ! Cette opération de conversion numérique-analogique nécessite un boitier comme celui-ci qui coûte 180 euros et pèse 300g. Bref, tournons-nous vers le LVDS.
  • le LVDS. Comme pour le DVI, VIA offre en option le module LVDS-07 qui se connecte sur le port de la carte mère et fournit une prise LVDS, soit en 18 bits, soit en 24 bits. Seulement pour le LVDS, non seulement il faut un écran qui reconnaisse le LVDS, mais en plus il faut faire son câble home-made, comme le montre ce guide !

Il faut donc se rabattre sur le bon vieux port VGA, ses 4cm de long et son câble blindé empêchant des torsions trop violentes... Eureka ! il suffit de couder la prise à angle droit. J'ai trouvé principalement 2 vendeurs de ces prises :
L-com

et Electronic Plus

Mais attention au piège : il faut que le coude ramène la prise vers le haut (et non vers le bas). Sur les paires de photos précédentes, les produits présentés à gauche sont les bons !

Malheureusement, ce type de connecteur est rare en France. EAVS propose un connecteur qui semble convenir (sous la référence AVGAMFC) mais sans photo, je ne peux pas connaître le sens de coude...
Dernier point : le prix. La pièce coûte 8$ chez L-com, 16$ chez Electronic Plus et 13€ chez EAVS. Côté transport, L-com est cher, Electronic Plus propose (sans suivi) 24$ et EAVS 27€. Bref, j'ai commandé chez Electronic Plus (vive l'euro fort !).

Par ailleurs, il nous faut aussi des prises USB coudées. Avec un peu de câble en plus, ça donne ce type de prise ou encore celui-là.

Par contre il faut se méfier de ce type de connecteur qui d'une part partent à la verticale et condamnent ainsi une prise sur 2 (donc au total, 2 prises sur 4), et d'autre part - d'après la photo - partent dans le mauvais sens (vers le bas).
Dernière solution, acceptable pour de l'USB : souder. Un connecteur comme celui-ci (référence 309) et le tour est joué !

Le câblage

Le câblage présente peu d'intérêt, principalement grace à une documentation relativement complète de la carte mère : les boutons et autres LED se branchent sur le 'Front panel', les 2 ports USB supplémentaires ainsi qu'une prise casque (provenant de mon ancien PC fixe) se connectent sans soucis. Seule particularité : pour brancher la prise casque supplémentaire sur la broche de la carte mère, il faut retirer un jumper, ce qui a pour effet de couper le son de la prise casque du back panel...

Concernant la répartition de l'alimentation, il faut du courant pour :

  • la carte mère (+12V du picoPSU),
  • l'écran (+12V),
  • les mini néons (+12V car, sur prise molex, le picoPSU flanche !),
  • le bouton power (20 à 50mA, 2.3V, donc en série avec une résistance de 200 à 500 ohms),
  • les LEDs (indéterminé).
De plus, l'alimentation de la carte mère se gère par le bouton power (une pression longue l'éteint), celle de l'écran par un bouton sur l'écran. Il faudra simplement ajouter un interrupteur (pourquoi pas celui fourni avec les mini-néons) pour allumer/éteindre toutes les lumières. Ce, afin de pouvoir regarder un film dans le noir par exemple.

Schema à réaliser.

La batterie

L'idée vient naturellement : notre mini PC portable s'affranchit de presque tous les fils... sauf un ! l'alimentation. Mais comment s'en priver ? J'ai pensé au pedalo, aux panneaux solaires et autre moulin à vent... Et pourquoi pas une batterie ?
Nous abordons là un domaine pour moi inconnu : l'électricité dont j'ai quelques très lointains souvenirs. Heureusement, on trouve par ci, par là quelques informations. Et puis, j'ai la chance d'avoir quelques amis très calés en la matière (merci au passage à JB et BiLL !!).

Pour faire simple, parmi les différentes technologies de batteries, le Lithium-Ion (Li-ion) offre à la fois le meilleur taux capacité/poids, peu d'effet mémoire (on peut charger/décharger quand on veut sans diminuer la capacité) et faible auto décharge. Par exemple, mon téléphone M3000 (Qtek 9100) est équipé d'une batterie Li-ion 3,7V pour une capacité de 1250mAh, et mon Thinkpad a une Li-ion de 10,8V pour 4400mAh.
Dans le détail, il faut considérer (essentiellement) la capacité C d'une batterie (ou accumulateur) exprimée en ampères heure (mAh), la tension d'une batterie étant (en moyenne) de 3,6V.
Le calcul est le suivant : notre alimentation prend du 12V en entrée. Le mini PC nécessite (selon epiacenter) 20W (maximum) pour la carte, 2,5W pour la clé USB servant d'OS, 2,5W pour la clé USB Wifi, 8W pour l'écran tactile et quelques watts pour les diodes, LEDs et autres artifices. Soit 35W.

Et là, ça se corse : Imaginons un pack de 4 batteries de 6Ah (chacune) en série. On atteint alors une tension totale de 3,6V * 4 = 14,4V. Sur la base des 35W, on a donc besoin de 35W/14,4V = 2,4A. L'autonomie est donc de 6Ah/2,4A = 2h30.
Un petit tour sur un site commerçant nous apprend qu'une batterie de 6Ah coûte environ 170 euros. Soit 680 euros les 4. Autant prendre le pack tout fait de 14,4V et 6Ah à 450 euros.
Sans compter le chargeur...

En restant un brin rêveur, c'est-à-dire en imaginant que cette idée de batterie se concrétise, l'idéal serait d'avoir 3 diodes pour indiquer le niveau de charge. Sachant que la tension d'une batterie Li-ion n'est pas de 3,6V (c'est une moyenne) mais de 3V à plat et plus de 4V chargé, il doit sans doute être aisé d'allumer une LED rouge pour inférieur à 3,3V par batterie, une LED orange pour 3,3 à 3,6V et une LED verte pour plus de 3,6V...!

Le boitier

Côté boitier, le concept de la transparence m'a toujours plu, surtout en voyant ce qu'on peut faire avec (façon Spidercase, Decobox, socle PC ou pattes de PC et j'en passe, cf. rubrique liens pour plus de "mods").
Tous ces effets sont rendus avec des lumières bien choisies (UV, LEDs) et des plastiques. Et là, ça se corse : les informations fiables sur les plastiques ne font pas légion sur Internet... Ce site semble être la référence la plus solide. De ma compréhension, on trouve trois types principaux de plastiques :

  • Le PMMA (PolyMethylMethaCrylate) dont le Plexiglas est une marque commerciale (de même que Altuglas). On distingue le Plexiglas coulé et le Plexiglas extrudé, ce dernier étant plus difficile à travailler (scier, souder...) ;
  • Le polycarbonate (marques commerciales : Lexan et Makrolon), matériau de base des CD et DVD, plus sensible aux rayures mais moins cassant que le PMMA ;
  • Le polystyrène, appelé chez Casto "verre synthétique", dont le nom commercial est Styroglass, plus cassant et rayable que les 2 premiers (et donc moins cher).

Pour assembler ces matériaux, l'idéal semble être la "soudure chimique". Les produits varient par leur disponibilité et leur toxicité. Ainsi, le chloroforme - cité en premier pour souder le plexiglas (PMMA) - dégage des vapeurs très toxiques (voire cancérigènes lit-on parfois) et me pouse à faire les yeux doux aux pharmacien(ne)s souvent réticentes ! En remplacement, le chlorure de méthylène marche tout aussi bien. Enfin, le trichloréthylène se trouve même en droguerie et offre les mêmes caractéristiques. Au passage, une petite indication : il semble que les magasins de modélisme soient assez bien fournis en produits comme ceux-ci...
Enfin, le cyanoacrylate se trouve être le composant de base des colles Acryfix et... super glue !

Le mode opératoire nécessite un peu de prudence.
Tout d'abord, un lieu aéré et ventilé pour chasser toute vapeur nocive. Ensuite, masque, gants, lunettes, blouse.
Les pièces à coller doivent être dégraissées avec de l'essence F. La prise rapide impose de positionner les 2 pièces et d'injecter le produit à la seringue, comme présenté ici. Certains sites recommandent d'utiliser une seringue en verre car ces produits peuvent rapidement faire fondre (ou tout du moins déformer) une seringue en plastique... tandis que d'autres utilisent une seringue plastique rapidement nettoyée.

Aux US, Tap Plastics fait office de référence en matières plastiques... mais pour cette fois, je vais me résoudre à trouver mon bonheur en France. Aux Castorama, Leroy Merlin, et autres, on ne trouve généralement que du verre synthétique. Les sites marchands sur Internet sont assez délicats à trouver. J'ai par exemple entendu parler de Renaissance Plastiques et de son fameux polycarbonate. On a aussi Sunclear, Jauslin ou encore Abaqueplast. Enfin, le forum du site Plexiglass.fr offre quelques infos et annonces.
A creuser : AC. Ryan propose un Acrylpanel qu'on trouve aussi en France. Ou pourquoi ne pas assembler de vieux CD ? il suffit d'effacer la face imprimée et on obtient une galette de 1,2mm de polycarbonate !

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